lundi 31 mars 2008

Train #2

... le train a pris 15 minutes de retard suite à une interpellation de la police à cause d'une personne recalcitrante... et dangereuse...
(ce sont les joies de l'improvisation !!)

La technique de celui qui n'a toujours pas compris qu'il faut aller aux toilettes seulement hors des gares

(sauf pour que le coup, c'est daté, dans mon cas comme dans le leur... c'était vrai du temps des vieux 'Ter' et 'Grandes lignes' auxquels on est abonné, nous, dans le Sud-Sud, et qui n'avaient pas, n'ont toujours pas de WC chimiques, il fallait alors y aller une fois sorti de la ville, tout au moins de la gare, et il y avait déjà ceux qui n'avaient rien compris... Aujourd'hui, on a presque tous gardé notre habitude, bonne ou mauvaise, sauf qu'eux, désormais, font chier tout le monde en se bousculant aux toilettes quand les gens montent ou descendent du train... c'est quand même dingue, non ?)


Rhaah !! Je veux pas faire pipi sur la lunette !!

(C'est la nouveauté du duplex, en haut ce sont les toilettes 'femme', en bas les toilettes 'homme'... alors pourquoi avoir scelleé la lunette à la glu ? Ils trouvaient le trou trop gros à viser debout avec des secousses?)

Et ça, c'est aujourd'hui. En état normal cette fois !! En passant, j'ai 'annoté' les croquis parce que c'est écrit plus petit et pire que d'habitude...

Train #1


Ca, c'était le samedi.
J'étais déchiré parce que j'avais pas dormi, et en général, il y a deux options dans ce cas de figure, soit on est gelé sur place, on grelotte, on a envie de sa taper la tête contre les murs, soit ça va, on est zen et un peu béat, le soleil de bon matin, ouahou, c'est beauôô, les gens aussi i' sont beaux, le paysage pourri n'est pas si pourri que ça, et puis le trajet n'est pas vraiment chiant, tout le monde pionce ou comate !!
Au départ j'avais même fait une petite série de croquis, mais un lancer de dauphin mort éventré aurait donné un 'truc' plus 'acceptable', alors pour pas vous faire mal aux yeux, je mets ceux que j'ai fait dans le train aujourd'hui qui relatent samedi matin... (Vous me suivez toujours ?)

mercredi 26 mars 2008

Intelligentsia caca


Ou quand, au nom de la culture du côlon, un beau mot d'Europe de l'Est rime avec scato (ça ne vous rappelle pas quelqu'un ?, enfin, aujourd'hui, ce n'est pas lui le sujet). Bon, pourquoi tant de dédain ? Parce qu'hier-nuit, j'ai regardé 'Ce soir ou jamais', l'émission de culture au champagne introduite par le générique jazzy le plus vomitif de la planète et présentée (ou subite, à vous de juger) par Frédéric Taddeï entre deux bafouilles.
Au menu consommé hier-nuit, le Tibet et le cinquième anniversaire du campement américain dans le bourbier irakien.
En guise d'invités, nous avions, de gauche à droite du présentateur:
Thierry Levy, un avocat pas encore vraiment vieux mais déjà embaumé, qui avait la malheureuse manie de tenir des propos intelligents et calmes aux moments les moins opportuns, voire même les plus mal choisis possibles,
Sophie Bessis, une historienne aux faux airs et mimiques méprisants de conseillère d'éducation (si, si, vous savez, ces gens-là qui sont en compétition avec le porte-parole officiel de l'amicale franco-danoise des coquilles Saint-Jacques de course de fond pour le titre de 'plus inutile qu'un autocollant ''pas de pub svp'' sur une boîte aux lettres'...),
Jean-Jacques Beinex, le cinéaste qui maîtrise les symptômes le la rage à volonté (sauf que précisément il ne maîtrise pas ce qu'il veut) et qui cultive cette faculté à se forger des opinions radicales à partir d'un minimum d'informations et à les hurler en bavant dès qu'une opportunité citée par un autre se présente comme s'il l'avait trouvée tout seul,
Raphael Enthoven, le jeune philosophe très suffisant qui, comme nombre de ses confrères, croit détenir la vérité des sages et croit pointer des 'paradoxes' (ils adorent ce mot, parce que eux, les philosophes, ne font jamais de paradoxes, seulement des contradictions constructives qui servent toujours leur propos... vous ne me croyez pas ?) là où il n'y a en fait qu'un argument mal exprimé ou mal compris,
Robert Maggiori, un combiné journaliste-philosophe au-dessus de la trentaine, qui a eu le bon goût de s'interroger de vive voix uniquement lorsque le sujet stagnait sur des polémiques générales et communément admises qui ne nécessitaient pas de connaître en détail la situation, à la grande différence de:
Christophe Donner, l'écrivain rasé à peau de latex pas encore sec, presque muet, sourire figé en coin, qui, quand il ouvrait enfin son caquet en rictus, se disait personnellement impliqué et informé, en tout cas, sans aucun doute plus que quiconque l'entourant, mais refusait à tout prix d'en dire plus, ce qui en a rapidement fait à mes yeux un nullard mythomane qui se cache plus ou moins lamentablement derrière des questions incongrues et décalées et des affirmations invérifiables...
Et enfin, Guy Millière, le géopolitologue pro-bélligérant en costard trois pièces dont la troisième pièce en question était un blouson de cuir brillant, qui tenait dès le départ le mauvais rôle du soutien à la droite américaine conservatrice, mais aussi libérale, et quand même démocratique, de Bush et de McCain...
Bon, je n'irai pas jusqu'à faire un compte-rendu détaillé d'une émission qui n'en vaut pas le coup, alors je vais me contenter de vous faire un petit résumé commenté des 'meilleurs' moments:
Dès le début, la présentation des invités de et par Frédéric Taddeï nous fait part du beau gratin affalé et hautain qui va se délecter à livrer débat.
Ensuite, premier sujet, le Tibet, et première erreur, Thierry Levy entame, en expliquant plus ou moins maladroitement, que si la France et les autres se contentent de 'retenue' (ce qui était prêt à être vertement critiqué, à qui mieux mieux, c'est tellement agréable de se défouler pour la bonne cause !), c'est parce qu'il est délicat de prôner le respect des Droits de l'Homme chez les autres quand, d'une, on ne les respecte même pas dans nos prisons, et de deux, on s'adresse à un partenaire économique de poids... Evidemment, comme ce type de couplet moral digne du tombeau sénatorial coupait court à une série de glaviots, par surdité précoce, par manque congénital de neurones actives, par incompréhension de la langue française ou tout simplement par mauvaise foi, Raphael Enthoven s'est empressé de trouver un paradoxe, Jean-Jacques Beinex, à la tête des frustrés de service, s'est fait un plaisir de l'accuser d'empêcher tout le monde de condamner les exactions chinoises au Tibet sous prétexte que l'on est pas soi-même immaculé, et Guy Millière de rajouter qu'il y a bel et bien une hiérarchie dans les actes (ce qui allait lui retomber sur le coin du nez un peu plus tard), une détention misérable ne vaut pas une balle dans la tronche à bout portant, un renvoi aux frontières en pleine nuit devant les enfants n'égale pas la disparition de 6000 temples sur 6200 en quelques années seulement... A peine entendra-t-on Robert Maggiori (le seul à avoir bien voulu comprendre ?) nous rappeler que c'est n'est pas parce que l'on a pas la conscience très tranquille en France que la France ne doit pas s'exprimer plus ouvertement, et que dans le même temps, on ne doit pas se focaliser sur le régime chinois pour ignorer doucement notre situation...
Bref, on passe, à mon avis, à côté des vrais sujets, parce que si le paragraphe 'balaye devant ta porte avant d'invectiver ton voisin' est légitime, il n'est que 'modérateur' et ne constitue pas le problème en soi, on oublie d'expliquer que la Chine (comme bien d'autres, notamment en France-Afrique) est un régime communiste autoritaire soutenu économiquement par les démocraties occidentales, on oublie de dire que la répression au Tibet (et ailleurs) n'offusque et n'intéresse que lorsqu'une vague d'images nous arrive (quand j'étais gamin, il y avait déjà ce même 'tapage' d'intellectuels, de vedettes, de concerts de soutien, là, on y a pas encore eu droit je crois, il semblerait que ce ne soit plus la 'mode', et dans le principe, je trouve ça plutôt bien, je déplore simplement l'absence de suivi, il s'est passé la même chose avec le conflit en Afghanistan, seule ARTE a couvert et couvre toujours le sujet régulièrement, pendant des années, quand les autres se sont éloignés puis focalisés sur le gore irakien...), on oublie aussi (surtout) d'expliquer le Tibet, une région, une culture, une religion dominante, un dalaï-lama à double casquette qui représente et la religion et le gouvernement (pacifique) de cette région, un mouvement indépendantiste qui serait prêt à prendre les armes si le dalaï-lama continuait d'échouer, etc. bref un Tibet réaliste, et non pas un Tibet de journal télévisé...
Après quoi, on passe encore au niveau supérieur avec le lynchage programmé de Guy Millière pour le cinquième anniversaire du débiteur à viande en Irak. Débit de banalités teintées de connerie pour commencer. On arrive enfin à la question fatidique: est-ce que vous pensez 'vraiment' que la guerre en Irak a été bénéfique ? Eh ben ouaip mon p'tit gars, parce que la guerre en Irak a libéré une population opprimée et massacrée du joug d'un dictateur et de sa clique qui ont été destitués, jugés, et condamnés par un état démocratique irakien, qui balbutie encore mais fait des progrès, parce que l'enjeu en Irak n'est pas simplement celui d'un pays mais d'une région qui pousse jusqu'au Moyen-Orient, infestée par l'islamisme radical moyenâgeux, qui depuis, est en baisse, perd de sa popularité, et d'ailleurs Ben Laden n'est plus un héros, na !
Et là, c'est un florilège, chacun attaque, persiste et signe en essayant d'être le plus mordant et le plus remarqué à défaut d'être le plus remarquable, Raphael Enthoven pose les questions rebattues mais piégeuses, pourquoi Colin Powell a-t-il menti délibérément au sujet des armes de destruction massive face à l'ONU pour justifier une guerre et finalement passer outre son refus ?
- Oui, mais vous n'auriez pas accepté et puis tous les services secrets, y compris français, savaient que c'était faux,
- Ce ne serait pas une guerre idéologique avec des enjeux pétroliers par hasard ?
- Argh
Et Sophie Bessis de rajouter (c'est pas dans l'ordre) que le seul coin de la région où il n'y avait précisément pas d'islamisme radical, c'était bel et bien en Irak parce que Saddam les envoyait chez le tout-puissant plus vite que la lumière, et qu'il ne reste donc que les enjeux pétroliers (et pas le dictateur suscité, étonnant, n'est-il pas ?), sur ce, Robert Maggiori demande si une guerre (sainte) contre l'Islam (et non l'islamisme, cela a son importance, et il n'en était pas dupe) justifiait les tortures américaines, et avant que Guy Millière n'ait vraiment le temps de répondre en justifiant la torture américaine comme n'étant que du 'waterboarding' occasionnel, une pratique plutôt sympathique au regard des supplices commis par le régime irakien qu'ils combattent justement, l'opportuniste Jean-Jacques Beinex se lance à corps perdu dans le grand amalgame de l'Histoire en évoquant la technique de la baignoire et Jean Moulin, traite Guy Millière de fou, harcèle Thierry Levy tombé depuis une petite heure dans un coma culturel profond en lui demandant, sans lui donner le doit de réponse, comment il peut accepter que Guy Millière justifie la guerre en Irak salie par la torture à la baignoire alors qu'il n'accepte pas que l'on parle de l'oppression tibétaine parce que nos prisons sont parmi les pires d'Europe...
Vient renchérir Christophe Donner, le grand mythomane, avec notre bon vieil Hitler, qui a encore de beaux jours devant lui comme bouc émissaire aux grands maux de ce monde, même pulvérisé depuis une soixantaine d'années pour le grand bien de tous, et qui, une fois qu'il est enfin entendu (et pour cause), il prend à parti Guy Millière, et assurant à tous qu'il connaît de manière très intime la situation irakienne mais refuse d'en dire plus quand Frédéric Taddeï intervient enfin, affiche son rictus de demi-dieu satisfait et finit par lâcher une question sans début de réponse sur la nouvelle situation des chrétiens au Moyen-Orient, sans que qui ce soit n'intervienne sur le sujet...
Tout ce merdier se termine en eau de boudin.
Une fois de plus, les sujets à traiter sont passés à la trappe, on critique allégrement la décision et les résultats de la guerre américaine en Irak sans jamais évoquer d'alternative plus viable que 'non, on ne la fait pas' (comprenez-moi bien, depuis le début, je suis opposé à cette guerre, pas par pacifisme d'occidental bien au chaud, mais parce que, quel que soit l'angle sous laquelle elle pouvait être considérée, elle était toujours louche et inacceptable, entourée de mensonges et d'intérêts non démocratiques, et au final, la destitution de Saddam Hussein ne pouvait être ni considérée comme la raison majeure, ni un dommage collatéral suffisant. Sauf que l'attitude de l'ONU, et notamment de la France, qui tendent toujours au dialogue, a ses limites, discuter pendant deux, trois ou quatre ans en obtenant de vrais progrès, d'accord, mais au bout d'un moment, il faut savoir s'affirmer... Saddam Hussein sévissait au moins depuis le début des années 80, la répression tibétaine date des années 50, le conflit israélo-palestinien aussi, et ils se tapent toujours sur la gueule...). Bref, cette émission m'a laissé un sentiment désagréable avant de dormir, pire que celui d'avoir simplement perdu son temps, pire que la simple amertume...
C'est un peu comme si vous croyiez encore en la politique (si, si, il en reste) et que vous assistiez à un 'débat', qui aborde toujours un sujet de cette manière:
- Oh, vous la gôôche, de toute façon, quand vous étiez au pouvoir, vous n'avez fait qu'empirer la situation !
- Et vous la droite, vous pouvez parler, tiens, qu'est-ce qu'il fait, en 1632, le beau-père du filleul de la couille du président de la coopérative du Bourguignon dans l'affaire désastreuse du...
- Non, mais messieurs, ce n'est pas le sujet, nous parlions de l'avenir de l'industrie lourde en fonction des enjeux écologiques actue--
- Oh toi, le Centre, t'y connais quoi à l'écologie, t'es déjà pas foutu de savoir si t'es à gauche ou à droite
- Mais c'est normal, je suis au Centre, moi !
- Si tu le dis... Cette année, tu votes à gauche ou à droite ?
- ...
- Alors, comme je disais, ne me rabattez pas les oreilles avec cet incident isolé, et rappelez-vous plutôt qui réfutait déjà en bloc la réalité économique de l'empire romain !
- Ah ben oui parlons-en... Qui a écrasé les syndicats gaulois face à la concurrence déloyale Wisigoth, hein ? Hein ?
Ah, ça y est j'ai trouvé, c'est un peu comme si vous veniez de sauter à pieds joints et la bouche ouverte dans une merde de chien... Bon, me direz-vous, il aurait suffi de zapper, mais dans le fond, je désapprouve, ça revient à s'autocensurer par égard pour autrui, par ailleurs inquantifiable, mais dans la forme, vous avez raison, j'aurais mieux fait...


Post scriptum #1 : je n’ai pas revu l’émission depuis hier soir et c'est bien entendu une critique subjective et personnelle...
Post scriptum #2 : il y a bien évidemment droit de réponse…

lundi 24 mars 2008

L'écologie, la vraie #3

Bon, j'en suis pas (encore) là, hein, mais si j'y pense, c'est parce qu'il y a peu, en centre-ville (et en France !) j'ai croisé un Dodge RAM 1500 de troisième génération (un import donc)... ce qui nous donne un bel engin de 2.05m de large par 5.28m de long garé entre deux petites françaises, et je vous parle même pas de la consommation, évidemment... en ville en plus!
Parce que, certes, je trouve éminemment débile de se traîner un 4x4 en ville, et tout aussi crétine une éventuelle (future ?) taxe carbone, parce que de toute façon, l'urbain qui a les moyens de se payer un 4x4 et le carburant qui va avec ne sera même pas interpellé par la hausse due à la taxe, ce seront donc les campagnards et montagnards, qui ont besoin de 4x4 (pas tous, évidemment) et qui ne roulent pas forcément sur l'or, qui trinqueront... Allez leur demander en plus de faire un effort en passant au GPL ou à l'électrique, alors que, grosso modo, à part l'Ile de France et les grands axes autoroutiers, ça n'existe pas et n'est pas près d'exister, preuve en est l'actuel grand coup de bluff avec le fameux mélange à 85% d'éthanol qui bénéficie, pourtant, contrairement aux moyens précédemment cités, d'un grand soutien politico-financier...
Mais bon, jusque-là, on croisait des vieux Toyota RAV4 (un petit SUV compact) ou des Land Rover Discovery 3 tout neufs (la grande classe), mais là, un Dodge RAM 1500, faut quand même pas pousser ! Il compte décaler son immeuble ? Tracter le tram' ? Décoller le goudron ?

vendredi 21 mars 2008

Vous croyez vraiment que... #4

Bien, bien, bien... je vous avais dit que c'était un peu cynique, non ? Ne m'envoyez pas un émissaire papal qui tire au Luger plus vite que son ombre, hein !

jeudi 20 mars 2008

Méduses

Voici ma première création pour Amkashop, en cours de vote pour l'instant...
C'est destiné à devenir un vinyl sticker mural de 25 cm de haut sur 100 cm de long...
Un banc de méduses à trois tentacules qui flottent de gauche à droite mais surtout vers le haut !
(Ce post me permet de montrer plus en détail ce que je ne peux pas faire dans la prévisualisation d'Amkashop)

mercredi 19 mars 2008

Vous croyez vraiment que... #3

La vérité est ailleurs...

mardi 18 mars 2008

Tibet Power

Et hop, ma seconde création sur Spreadshirt, intitulée Tibet Power...
Pour femme, en noir, marine et banane, et pour homme, en noir, bordeaux et nature...

dimanche 16 mars 2008

Crâne #02











Et voilà la seconde série, avec une source de lumière moins diffuse, plus ciblée, et notamment depuis l'intérieur du crâne...
Dans le post précédent, je vous donnais les matériaux, cette fois-ci, les mesures, à savoir 13 cm de large, 16 cm de long, 15 de haut en comptant le décroché 'naturel' de la machoire bien qu'elle soit articulée, et 17 cm en diagonale, du bout de la machoire inférieure à l'extrémité postérieure du crâne...

Crâne #01












Alors voici l'un de mes deux petits 'projets' parallèles de cette semaine (le second est en lien dans la banière), un beau crâne bien jaune à mâchoire articulée (même si là, ça ne peut pas se voir)...
La structure est très basique (chutes de carton gris, agrafes et fil de fer) et l'enveloppe plus encore (papier absorbant, serviettes Quick, et gouache jaune or à l'eau, pas de colle)...
J'essaierai de publier d'autres 'clichés' (avec un vieux camescope, ce n'est pas une mince affaire, comme vous pouvez le voir), notamment avec des points lumineux plus concentrés, et à l'intérieur...

vendredi 14 mars 2008

Vous croyez vraiment que... #2

Enfin la suite... Un petit peu de 'retard' pour m'être concentré sur d'autres 'projets' dont j'essaierai de vous faire part un peu plus tard... si je peux...

lundi 10 mars 2008

Vous croyez vraiment que... #1

Alors, c'est une lecture cynique et de premier degré, donc, que personne ne s'offusque, hein !
Et puis, normalement, à défaut de présenter ça avec la prétention d'une bande dessinée, disons plutôt que c'est le premier d'une série de posts dépendants et consécutifs... Enfin, normalement...

samedi 8 mars 2008

La France qui pue

La France, c'est une démocratie, une réputation, et un état de faits...
La fierté de notre démocratie, c'est une justice indépendante, notre fière réputation, c'est de défendre les Droits de l'Homme, quant à l'état de faits, c'est déjà moins reluisant. Et c'est particulièrement frappant quand il s'agit de notre politique extérieure.
Le dernier exemple en date, c'est le scandale de l'Arche de Zoé.
Au départ, on a une organisation humanitaire aux dénominations changeantes et douteuses, qui se charge de transférer de soi-disants orphelins originaires du Darfour vers d'innocentes familles d'accueil françaises. Aussitôt l'infâmie débusquée, on assiste à une partie politico-médiatique entre Idriss Deby et Nicolas Sarkozy (parce que le président tchadien a été soutenu au pouvoir par les gouvernements de notre beau pays, et désormais à qui-mieux-mieux par notre président), s'ensuivent alors une justice tchadienne, dite indépendante, mais pressée par son cher président, un jugement, et une condamnation à huit années de travaux forcés.
Un peu plus tard, les français sont rapatriés dans leur état d'origine, et la justice française, dite indépendante, mais pressée par notre cher président, reconnaît la validité du jugement rendu au Tchad, et s'applique à "seulement" conformer le travail forcé en droit français: huit de prison.
C'est alors au tour de notre président français d'engager sa partie politico-médiatique avec le président tchadien, et nous voilà en plein dedans, on négocie une grâce présidentielle, on parlemente sur qui paiera l'amende, ou plutôt qui ne devra pas la payer, ou plus exactement, qui la paiera en protection militaire, en soutien politique, et Dieu-sait-on quoi d'autre, en clamant qu'il n'en est rien et que l'on a rien payé.
Et la justice dans tout ça ? Elle regarde par terre ou dans le vide. Parce qu'on sait bien que la France a soutenu des hommes politiques ou d'influence et des systèmes nauséabonds et souvent corrompus. On sait aussi que tous les français à l'étranger ne sont pas des anges, et que si toutes les justices avec lesquelles ils sont amenés à en découdre ne sont pas aussi indépendantes qu'on le voudrait, ils ne se retrouvent pas (toujours) devant elles pour rien.
Mais il y avait jusqu'alors un bon point à cette situation, la justice française fermait sa gueule, ni le Président ni le gouvernement ne s'en vantait, et l'opposition (associations, journalistes) dénoncaient... Ce n'était pas parfait, loin de là, mais c'était quand même sacrément mieux que maintenant... Parce que maintenant, non seulement on est passé à la réalpolitik, souvent économique d'ailleurs, mais on se complaît carrément à défendre ouvertement des criminels, simplement parce qu'ils sont français. Alors n'oublions pas que l'Arche de Zoé a vraisemblablement enlevé des enfants, falsifié des documents et des identités, et projetté de les distribuer à des familles d'accueil françaises. On n'oubliera pas non plus, par la même occasion, de rappeler que ces fameuses familles (potentielles) injustement grugées, ont préféré, dans leur grande innocence, passer par une organisation humanitaire pour avoir un petit Africain sous peu, plutôt que par le long et fastidieux chemin officiel de l'adoption en France, qui commence avec la DDAS...
Au lieu de pleurer, elles devraient se mordre les lèvres de honte. Elles aussi.

vendredi 7 mars 2008

Journée bien remplie

En même temps, vu la journée... en vrai...

mardi 4 mars 2008

Loup-garou

Au dessus, la version originale noir & blanc, et en-dessous, la version colorisée, encre de chine & écoline et aquarelle...
C'est pas mon meilleur loup-garou, mais il est quand même mieux en grand...
Pour ce qui est du sujet, c'est que le loup-garou me pose un sérieux problème; c'est une grande figure du cinéma fantastique et pourtant, quel que soit le film qui se base sur lui, une réussite ou un échec, ce n'est jamais grace au monstre lui-même; au mieux, c'est l'ambiance et le contexte (la forêt-mère nature qui abrite en son sein des créatures dangereuses ou mystiques, la ville, ce qui détruit toute la confiance que l'on peut avoir dans son environnement familier), c'est le suspense (réalisation et scénario, si possible, pas trop téléphoné, pardon, linéaire), c'est le jeu des acteurs (sans commentaire), c'est aussi, souvent, la mutation de la victime (l'homme) en prédateur (le loup-garou) du point de vue de son intellect, de ses pulsions, de ses sentiments, de sa prise de conscience de son changement, etc. mais jamais, j'ai bien dit jamais, le loup-garou n'est appréciable en tant que créature.
Ca tient au moins à deux points essentiels. D'abord, le character design, qui s'évertue à nous présenter le loup-garou comme une bête imposante et agressive, ce qui nous amène, la plupart du temps, à une sorte de bigfoot culturiste à grosses pattes, pilosité de yak, et tête de loup surdimensionnée; pourtant, un loup a des pattes très fines, et une corpulence, comme l'humain, plutôt filiforme et 'squettique' (contrairement au gorille ou à l'éléphant par exemple), ce qui ne l'empêche pas de se montrer agressif au besoin. Ensuite, la technique utilisée, en général, des animatronics, et même s'il y a des inconditionnels, je trouve qu'il n'y a rien à dire, c'est presque systématiquement mauvais, à tel point que ça me gâche même un film de série B ou Z... Et puis il y a les effets numériques, et là, c'est souvent le pelage et l'animation de mouvements d'apparence naturelle (la course du loup, ou celle de l'homme qui chasse, ou celle des deux combinées sont remarquables, même pour un simple amateur), même si j'ai eu le plaisir de voir, jusqu'à présent le meilleur loup-garou, Remus Lupin dans Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban... Sauf que ce n'est ni un film de loup-garou, ni un bon déchiquetteur de chair assoiffé de sang... M'enfin.

dimanche 2 mars 2008

L'écologie, la vraie #2

Et encore, vous n'avez pas vu le recycleur à crottes de nez pour la fabrication de colle ultra-forte naturelle, le composteur huile-de-noix-des-frites et peaux de bananes pour le carburant à motocyclette longue distance, et bien d'autres trouvailles...
La prochaine fois, qui sait !?