vendredi 29 février 2008

Le dernier survivant #2

Parce que, quitte à s'amuser avec le principe du dernier survivant (destiné à mourir quand même), on peut aussi évoquer celui de la seconde chance (cette fois il est destiné à repartir de zéro)...
Et pour cela, on a évidement le droit de croire à une évolution génétique majeure qui amènerait le dernier survivant à l'hermaphrodisme instantané ou à la parthénogenèse subite, ou on peut tout simplement se référer à la solution la plus simple qu'est l'évolution par l'inceste, vous savez, cette bonne vieille pratique traditionelle chère à la noblesse...
Avec notre dernière survivante enceinte, ça nous donnera un petit garçon, qui deviendra grand avant que sa mère devienne vieille, et le fils deviendra assez rapidement le père de ses propres frères, qui prendront le relais avec leur mère au début, avec leurs soeurs ensuite, etc.
Bon, c'est vrai, c'est horrible, mais à y réfléchir deux minutes, ça nous donne quoi ?
D'un côté, un lignage 'renforcé' avec des gosses toujours plus forts donc plus aptes à survivre et à perpétrer l'espèce, et d'un autre côté, une certaine dégénérescence non négligeable avec des gosses faibles qui ne survivront pas (ben oui, nous sommes tous égaux au regard de notre volonté, mais pas au regard de la nature, c'est ce qu'on appelle la sélection naturelle, regardez un peu Arte !)... Bref, pourquoi je m'enfonce dans un truc aussi sordide ?
En fait, juste parce que je me dis que c'est une idée intéressante (juste une idée, hein, pas plus) d'imaginer qu'une évolution majeure et rapide de chaque espèce, y compris humaine, pourrait tenir à ce principe d'inceste, puis d'endogamie, etc., jusqu'à une situation 'normale'...
D'ailleurs, l'apparition de nouvelles espèces (et la disparition des anciennes) n'est pas et n'a jamais été, semble-t-il, longue et progressive, et que dire des espèces endémiques ?
Enfin bon... c'est quand même mieux pour les autres animaux !

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