Tel était le Grand Prix de cet après-midi. Un véritable florilège. Je sais bien pourtant que la plupart des gens trouve qu'observer des formules un bruyantes pendant soixante-six tours identiques, ça tient du masochisme, ou qu'alors, on a vraiment besoin d'un excuse pour ne pas sortir et qu'on a déjà épuisé tous ses fonds de tiroirs... Et pourtant, vous avez raté un circuit très chaud, parce que le tracé est assez piégeux si tant est qu'on fasse une petite erreur, parce qu'il faisait une chaleur toute catalane, parce qu'Alonso le fumeux, pardon, le fameux, était en lice chez lui, et que la concurrence entre formules est à son comble.
Vous avez raté des accrochages bénins avec des volées de carbone et des débris à la pelle, vous avez raté Heikki Kovalainen qui est allé s'encastrer tout de go dans les pneus, pas un impact latéral contre le tas, non, non, il est rentré dedans, mais finalement ça va, il est 'stable', vous avez raté la 'safety car' et la voiture médicalisée en action, deux Mercedes superbement préparées par AMG, vous avez raté Fernando Telerrealidad Alonso, qui, ô joie non cachée, a du abandonner parce qu'il avait littéralement le feu au cul de sa Renault, même si du coup on a dû supporter son petit tour d'auto-félicitations auprès de ses Bling-Bling supporters, vous avez aussi raté l'éternel non-gagnant David Coulthard qui a ramené, tranquille, sa Red Bull aux stands, avec un pneu en lambeaux et la jante à l'air, et s'est arrêté au millimètre devant la lollipop, et enfin, vous avez raté la victoire de Ferrari, par Kimi Räikkönen, et sous les yeux de Michael Schumacher... Eh oui, vous en avez raté des choses !
dimanche 27 avril 2008
Sponsorisé par la casse municipale de Barcelone
écrit et dessiné ou photographié par
Starbeuck
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